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Désir et orgasme

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Le plaisir « féminin »

L’énergie sexuelle a bien sûr intéressé les Taoïstes, plus souvent d’un point de vue masculin que féminin. Retour aux sources du « plaisir féminin ».

Par Marga Vianu



Extrait de la revue : Génération Tao n°54
Nb de pages : 2

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Descriptif

Le plaisir sexuel de la femme est en général « terra incognita » pour son partenaire. Ce n’était pas toujours ainsi, mais aujourd’hui la plupart des femmes sont conscientes qu’une sexualité épanouie fait partie intégrante de leur qualité de vie. Elles réclament leur droit au plaisir et pas seulement à celui de le procurer. Un ancien proverbe, utile d’être rappelé, dit : « Vénus cède aux caresses, non à la contrainte ».

Un peu de statistiques
Ainsi selon des études faites ces dernières années, on estime que 40 % de la population souffre de troubles sexuels à des degrés divers. Une femme sur trois est concernée par la baisse et l’absence de désir et 1/3 des hommes par les troubles érectiles. Si on connaît et on aborde les troubles masculins, les femmes ont du mal a en parler à un spécialiste et à peine 1 femme sur 10 franchit le pas. Cela s’explique par la méconnaissance des thérapies existantes, mais aussi par pudeur et parce que la plupart des gynécologues sont des hommes, certains ayant peine à aborder ce sujet. Une campagne lancée en Suisse tente —au sein des hôpitaux universitaires — de sensibiliser les praticiens à ce sujet. Les problèmes sexuels les plus fréquents concernent le désir et l’excitation, pour les hommes et pour les femmes ; l’absence d’orgasme et l’apparition de douleurs pendant les rapports sexuels sont plus fréquents chez la femme. Notamment le « vaginisme », contraction involontaire de la musculature vaginale qui rend toute pénétration très douloureuse. Pour les femmes, l’essentiel des consultations concerne l’absence de désir qui dans la plupart des cas est d’ordre relationnel.
Si la « médecine sexuelle » commence par exclure les causes organiques, qu’elles soient gynécologiques, neurologiques ou médicamenteuses, l’essentiel consiste à se souvenir que la sexualité ne se limite pas à une mécanique ou à l’acte sexuel lui-même. Elle est aussi — d’abord — une relation, un rapport amoureux, une manière de vivre le plaisir de son corps et de son âme. Il faut se rendre compte que l’organe principal de la vie sexuelle n’est pas davantage le vagin que le pénis, mais le « cerveau ». Cela explique que les causes relationnelles d’absence ou de panne de désir s’avèrent très fréquentes. Dans de nombreuses cultures malheureusement, la culmination du plaisir sexuel est atteinte et expédiée par le seul partenaire masculin sans préoccupation de l’aptitude de la partenaire à ...

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