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Zhang Dongwu

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« En entraînant notre corps, on entraîne notre esprit »

De passage à Paris, invité par l’Institut du Quimétao, nous avons rencontré Zhang Dongwu, héritier de l’enseignement de Maître Chen Zhenglei, 19e génération de la famille Chen. Amoureux du style Chen, il nous livre sa vision du Taiji, de son enseignement

Par Arnaud Mattlinger , Zhang Dongwu



Extrait de la revue : Génération Tao n°37
Nb de pages : 2

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Descriptif

GTao : Depuis combien de temps enseignez-vous le wushu ?
Zhang Dongwu : Cela fait 18 ans que je suis devenu professeur d’arts martiaux. Au départ, c’était au Temple de Shaolin, puis à l’Université des Arts Martiaux du Henan. Actuellement, j’enseigne essentiellement le Taiji du style Chen, et depuis 17 ans. Je viens en France depuis 10 ans.

GTao : Avez-vous étudié d’autres styles ?
Z. D. : Non que le Chen, seulement le Chen. Depuis que je suis tout petit. C’est le style original et le meilleur. Je pratique en particulier les formes Lao jia et Xing jia.

GTao : Vos cours sont-ils différents selon le pays où vous enseignez ?
Z. D. : Quel que soit l’endroit, je donne les mêmes cours. C’est toujours le même processus, et la même pédagogie. Ici, les gens ne parlent pas chinois, donc je dois passer par d’autres moyens que la langue. Avec l’expérience j’ai appris à communiquer avec le corps, c’est un autre langage qui me permet de me faire comprendre. Mais globalement les Européens apprennent moins vite. En Asie, il m’est plus facile de mener le cours et de donner les explications sur les mouvements. Le Tai Ji Quan n’est pas un simple art martial, c’est une culture.

GTao : Qu’entendez-vous par là ?
Z. D. : Le Taiji est le noyau de la culture chinoise, le fondement de la médecine chinoise. Mais c’est un principe, une théorie, c’est abstrait. Dans le Tai Ji quan, on transforme l’abstrait en concret, plus corporel.

GTao : Dans quels domaines le Tai Ji Quan prend-il sa place ?
Z. D. : Dans nos relations par exemple, le taiji enseigne de ne pas affronter une personne en colère. C’est une stratégie guerrière : nous ne sommes pas sûrs d’être plus fort. Selon le Taiji, il faut d’abord reculer, dévier la force de la colère et lorsqu’on trouve un espace plus vide, plus fragile, on peut avancer. A ce moment-là seulement, il est possible de discuter et la personne peut accepter les choses. Ainsi « reculer », c’est prendre assez d’espace pour dévier la force de l’adversaire.

GTao : Depuis 17 ans que vous enseignez, avez-vous constaté un essor du Taiji Chen ?
Z. D. : Avant les années 80, la Chine était très fermée, il y avait très peu de gens qui pratiquaient, y compris ...

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