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La métamorphose de la violence

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Les auteurs de "La métamorphose de la violence par l’art de Sumikiri", Jean-Daniel Cauhépé et A. Kuang, répondent dans ce second volet sur les vertus libératrices des armes, et les références métaphysiques employées par le fondateur de l’Aïkido, Morihei U

Par Dominique Radisson , Jean-Daniel Cauhépé



Extrait de la revue : Génération Tao n°19
Nb de pages : 2

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Descriptif

Gtao : Je souhaiterais avoir votre opinion sur quelques points de la pratique. Pouvez-vous
nous parler du travail des armes ?
Jean-Daniel Cauhépé et A. Kuang : Les armes ne sont pas indispensables. L’arme, c’est l’Epée de Fudôô-Myô et de Susanô-wo, références de la démarche ésotérique de Maître Ueshiba. Cela dit, le bâton est un excellent moyen d’expression car il matérialise la sphère dans laquelle l’homme est inscrit. Dans l’art de Sumikiri, nous utilisons l’art du drapeau chinois : le bâton tournoie autour d’un centre qui lui-même se meut, et à la péri-phérie de cette sphère se réalise l’action tangentielle. Le bâton préfigure l’union des contraires et la réconciliation ; symbole de paix, d’organisation (axe du monde) autour duquel girent le yin et le yang, les équilibres. Bâton de Mercure, il peut conjurer le poison de la violence par des "paroles" apaisantes et justes. Quant au "boken", l’art de Maître Ueshiba n’est pas fait pour
couper les poignets ou percer la gorge, mais pour faire comprendre avec plus d’intensité qu’à mains nues les notions de ma-aï (distance) et de sen no sen (instantanéité dans l’action). Il n’est donc jamais question de trancher ou piquer, mais de déséquilibrer mentalement l’autre, après avoir pénétré le centre (irimi), afin de le désarmer mentalement ou physiquement. Le bâton et le sabre sont le prolongement du bras, au même titre que l’éventail ou le fusain, comme disait Ueshiba. Dans notre pratique, l’index et le majeur sont accolés pour orienter les flux énergétiques (physiques et mentaux) du partenaire. En réalité, ils forment l’épée à double tranchant de Fudôô-Myô.

Gtao : Vous semblez porter un intérêt particulier à la symbolique du travail du sabre.
J.-D. C. et A. K. : Maître Ueshiba a toujours utilisé le terme d’épée, et non pas celui de sabre. Dans le langage alchimique, l’Epée est synonyme d’acier et couper signifie "cuire", soit faire passer la matière par toutes les couleurs de l’Œuvre. Fure, Fure, soit : Remuez, remuez ! disait O’Senseï. Ainsi, on œuvre sur soi-même et sur l’autre. L’Epée est faite pour morceler l’ignorance et libérer la connaissance, la connaissance secrète de l’art vibratoire. L’Epée ambivalente n’est pas faite pour tuer mais pour décomposer et dissocier les éléments en l’homme selon les lois de l’Art : "Séparer le Pur du Vil, le Fluide de l’Epais", de façon à les rassembler en un nouvel agencement pour les ressusciter en ...

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