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Roland Habersetzer

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Un historien sur la voie

Historien des arts martiaux, Roland Habersetzer fut initié aux arts japonais avant de découvrir les arts chinois il y a déjà plus de vingt-cinq ans. Passionné, il nous fait partager ses connaissances et son expé-rience de la voie martiale.

Par La Rédaction , Roland Habersetzer



Extrait de la revue : Génération Tao hors-série n°1 : Kung Fu, Taï Ji Quan & Qi Gong
Nb de pages : 3

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Descriptif

Gtao : En tant que pratiquant de karaté, pourquoi vous être ouvert aux arts martiaux chinois ?
Roland Habersetzer : Cela remonte à la fin de l'année 1974. J'étais alors 5e Dan en Karaté et je commençais à voir ce que pouvait être le bout de ma progression, aussi bien techniquement que spirituellement. Je souligne qu'il n'avait jamais été question pour moi, et ce dès mes débuts en 1957, d'explorer autre chose que la "voie martiale", son adaptation sportive ne m'ayant jamais motivé en quoi que ce soit ! Je partis donc pour Hongkong à la rencontre des arts martiaux chinois en février 1975, karatéka à l'esprit ouvert (mais pratiquant tout de même déjà la "forme 24" en Taï Ji Quan). De mes premières rencontres de "Sifu" locaux, dont Leung Ting, du Yong Chun (Wing Chun), je ramenai la certitude que la progression pouvait aller bien plus loin encore que ce que j'imaginais à condition d'enrichir ma pratique de quelques composantes jusque-là inconnues, ou restées très floues. L'enthou-siasme de cette découverte me fit publier dès 1976 mes deux premiers ouvrages sur le Kung Fu*. Leur
succès fut immédiat, et mes textes et dessins apparurent à travers toute l'Europe, dans des copies sauvages et traductions que je n'ai découvertes que bien des années plus tard !
Mais il n'a jamais été question pour moi d'abandonner la pratique du Karaté (je préfère d'ailleurs dire "Karate-do"). Je voulais simplement, honnêtement, avec ma formation de base qui est restée toute ma vie celle de pédagogue, partager mes découvertes, et mon enthousiasme, ouvrir d'autres horizons…

Gtao : Qu’avez-vous trouvé dans les arts martiaux chinois que vous ne trouviez pas dans les arts martiaux japonais ?
R. H. : Des racines plus profondes, remontant plus loin dans le temps. Elles ne pouvaient qu'exciter ma curiosité d'enseignant d'histoire, qui est resté ma profession. Et puis il y avait là de quoi étancher mieux ma soif de comprendre, au-delà des apparences de la violence et du combat. Il faut dire aussi qu'à cette époque il y avait en France très peu de réflexion de cette nature dans les sphères d'un Karaté "pur et dur" (même si elle existait davantage bien entendu dans celles de l'Aïkido ou du Iaido), où l'on sacrifiait systématiquement au "plus vite et plus fort". Or le "Kung-Fu" chinois m'avait ouvert des perspectives dans les domaines du rythme d'application des techniques, de ...

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