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D’où jaillit le mouvement ?

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Une question de repères

Souvent les pratiquants occidentaux se sentent désemparés quand ils tentent de saisir les différences entre les concepts de pratiques internes et externes (yin/yang), et leur désarroi ne fait qu’augmenter au fur et à mesure qu’ils se confrontent aux expli

Par Pol Charoy , Imanou Risselard



Extrait de la revue : Génération Tao n°34
Extrait du dossier : Du Kung Fu au Taiji
Nb de pages : 2

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Descriptif

Souvent les pratiquants occidentaux se sentent désemparés quand ils tentent de saisir les différences entre les concepts de pratiques internes et externes (yin/yang), et leur désarroi ne fait qu’augmenter au fur et à mesure qu’ils se confrontent aux explications glanées, tant auprès de professeurs, que dans les nombreux textes qui se donnent pour objectif de définir ces concepts. Nous allons donc essayer à notre tour d’aborder ces notions en tentant d’être synthétique pour les rendre plus facilement compréhensibles et pour cela nous n’hésiterons pas à déroger à la pure science au profit de la pédagogie !

De la volonté à l’intention
Pour essayer de comprendre, prenons l’exemple pratique d’un fa jin, une «sortie d’énergie», ou «sortie de force», d’un simple coup de poing dans les deux modes, interne et externe… En externe, quand vous donnez un coup de poing, vous faites appel à votre volonté, vous décidez, vous commandez à votre hanche (dans le meilleur des cas !) pour lancer votre bras dans une direction voulue. En interne, par contre, il en va tout autrement : au lieu de se concentrer sur la partie émergente, visible de l’action, la mobilité (yang), vous devez porter votre intention sur la partie invisible du geste, la motilité (yin). Pour comprendre cette idée, nous nous devons de saisir la différence qui existe dans l’observation de la nature en Orient et en Occident. Ainsi pour nos amis chinois, le printemps est fêté aux alentours du début de février (jour de l’an chinois), quand la sève commence son mouvement (invisible!) de remontée vers les branches (voir rubrique infos, article «idées au gramme»). Pour nous, frères et sœurs d’Occident, le printemps débute le 21 mars, jour de l’équinoxe, au moment où les bourgeons émergent (visible!). En cela, l’Occident reste fidèle à la pensée : «Je ne crois que ce que je vois».

Se relâcher !
Maintenant, si nous transposons cette ob-servation orientale du monde dans la pratique, nous pouvons en tirer l’enseignement suivant : donner un coup de poing dans les styles externes consiste à ne se concentrer que sur la partie visible du geste mobilisant uniquement la jambe, la hanche, le buste et le bras correspondant au même côté visible de l’action. Donner un coup de poing dans la pratique des styles internes se résume pour l’essentiel à se concentrer sur la partie invisible et émergente qui permettra l’action, notre attention devant se ...

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