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La voie de l’instinct dans les arts martiaux

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Inspiré par le Xing Yi Quan et d’autres pratiques martiales, le Da Cheng quan est de création récente. A la frontière entre les arts chinois internes et externes, il nous fait redécouvrir nos fonctions instinctives d’autodéfense et d’attaque.

Par Liujun Jian



Extrait de la revue : Génération Tao hors-série n°1 : Kung Fu, Taï Ji Quan & Qi Gong
Nb de pages : 6

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Descriptif

La création du Da Cheng Quan
Maître Wang Xiangzhai, fondateur du Da Cheng Quan, est né le 24 novembre 1885 dans le village de Wei Jia Cun, district de Shen Xian, province du Hebei. Maître Wang, dans sa jeunesse, était de faible constitution et tombait souvent malade. A l’âge de 14 ans, il devint le disciple du grand maître Guo Yun Shen, qui lui enseigna le Xing Yi Quan. Maître Wang était un élève intelligent et persévérant. Il aimait apprendre, aussi, en à peine quelques années, il assimila la quintessence de l’art du maître Guo.
Après la mort de son maître et afin de respecter ses dernières recommandations, il décida de parcourir la Chine de long en large pour rendre visite aux experts des diverses écoles d’art martiaux, et travailler avec eux à améliorer ses connaissances. Son ouverture d’esprit lui permit d’élargir considérablement sa compréhension des arts martiaux chinois et de faire progresser la théorie et la pratique de ces disciplines.
Non seulement il atteignit dans ce domaine un niveau extraordinaire, mais ses compétences s’étendaient également à la médecine, la psychologie, la mécanique des forces et la littérature ! Dans les années quarante, il créa le Da Cheng Quan, à Pékin, contribuant ainsi à l’avancée des arts martiaux chinois.

L’influence du Xing Yi Quan
Le Da Cheng Quan, à l’origine, vient du Xing Yi Quan. "Xing Yi" signifie la pensée, ou l’idée, associée à la forme. La discipline s’inspire à la fois du mouvement des animaux et de celui des hommes au cours du combat, avec la particularité d’y associer étroitement la pensée. Aussi est-il encore possible de considérer le "Xing Yi" comme l’union parfaite de la forme externe et de la pensée interne.
Dans les années vingt, quand le maître Wang enseignait à Shanghai, il constata que les élèves mettaient plus l’accent sur la forme que sur la pensée, et que, par conséquent, ils sous-estimaient le rôle considérable de l’esprit dans la pratique des arts martiaux. C’est la raison pour laquelle il changea le nom de Xing Yi Quan en Yi Quan (Boxe de l’esprit). Son idée était qu’il ne fallait pas uniquement rechercher la forme externe, la technique, mais prêter attention à la pensée dans l’application de ces techniques…
Jusqu’à ce jour, l’art de Maître Wang Xiang Zhai porte à la fois le nom "Yi Quan" et "Da Cheng Quan", voire d’autres noms.
Une dizaine ...

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