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Traité des 5 roues

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L’art de la tactique : 1er volet

L’enseignement du «Traité des 5 roues», ou «Gorin-no-sho», de Miyamoto Musachi est consacré à l’art du sabre. En tant que voie, son enseignement va bien au-delà. Découvrez ici les fondements de la Première roue : la Terre.

Par Jean Motte



Extrait de la revue : Génération Tao n°34
Nb de pages : 1

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Descriptif

Ma jeunesse fut partagée entre entraînement d’aïkido et découverte de la vie. Je flottais dans le bonheur d’être sur les tatamis et me réjouissais des projets de partir au Japon. Les cours de sabre deux fois par semaine à 6 heures du matin me forgeaient le cœur et l’esprit sur le chemin de la Voie. Je ne comprenais cette dernière que très partiellement car, être jeune est synonyme aussi d’une certaine désinvolture. Un jour pourtant j’eus entre les mains un ouvrage qui me bouleversa. Je ne saisissais pas le contenu, mais je fus touché au cœur par la flèche du Bushido, le code du guerrier. Trente ans plus tard, je le reprends et m’émerveille devant tant d’efficacité dans les mots pour faire passer un seul message : suivre la voie. Ce fascicule s’intitule le Traité des cinq roues de Miyamoto Musachi*. Qui était Musachi ? Un samouraï du 16e siècle qui toute sa vie durant ne perdit aucun combat et mourut de vieillesse. Parcourant son pays de long en large afin de découvrir l’essence de la voie, il livre dans le Traité des cinq roues le secret d’une stratégie victorieuse qui transcende la violence et devient un art d’agir et de vivre. Attachons-nous dès à présent à comprendre le titre. Pourquoi cinq roues ? Musachi développe dans l’ordre : la terre, l’eau, le feu, le vent, et…le vide ! Là, notre esprit éduqué à citer le métal comme cinquième roue, se trouve d’un coup projeté dans une incompréhension. Le doute s’immisce et nos certitudes fondent comme neige au soleil. Deux attitudes alors pointent le bout de leur nez. La première qui consiste à dire que l’auteur de ce livre n’a rien compris et ne connaît pas les cinq éléments. La seconde qui, après un court moment de déstabilisation, rentre dans la voie de la connaissance en ayant cassé ses préjugés. Libre est l’homme de son chemin. Il est évident que Musachi eut en sa possession le Traité du vide parfait du philosophe Lie Tseu. Pour l’heure, nous commençons le traité des cinq roues par la Terre. La première roue prend le titre de terre car elle fait référence au sillon droit creusé dans un champ. La voie est, par analogie, droite et symbolise une valeur morale : le Devoir. La droiture est donc le Devoir et la profondeur ou la superficialité du sillon est l’implication que l’on met dans ...

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