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Zazen

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Voie d’Eveil

L’usage aujourd’hui courant du mot «Zen», popularisé par la chanson de Zazie «Soyons zen», nous a fait oublier que le zen était avant tout une discipline de vie et une technique de méditation : zazen, qui conduisait à l’Eveil. Elle est l’héritage de l’ens

Par Jacques Brosse



Extrait de la revue : Génération Tao n°30
Extrait du dossier : Yoga, zen &Taiji
Nb de pages : 2

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Descriptif

”Zen”, le mot est aujourd’hui si divulgué, et même si vulgarisé, que l’on ne sait plus ce que
véritablement il veut dire. Le mot japonais zen, ou zen-na, transcrit le chinois tch’an, tch’an-na, qui transcrit lui-même le sanskrit dhyâna que l’on traduit d’ordinaire par «méditation», mais qui désigne plus exactement un état de concentration extrême, de recueillement profond, comparable à certains égards à la contemplation des mystiques chrétiens.

L’itinéraire du zen
La succession dans le temps et l’espace de ces trois mots, sanskrit, chinois et japonais, représente le parcours qu’a suivi cette forme particulière de méditation, elle invite à remonter jusqu’à sa source, l’enseignement donné en Inde, au 5e siècle avant notre ère, par le Bouddha Shâkyamuni.

Aux sources de l’Inde
Selon la tradition, à la fin de sa vie et de quarante années de prédication errante dans toute l’Inde du nord, le Bouddha, devant la foule de ses auditeurs assemblée sur le Pic des Vautours à Rajagriha, se tenait assis en silence, absorbé dans sa méditation. Tous attendaient qu’enfin il prenne la parole, mais, ce jour-là, Shâkyamuni se contenta de prendre une fleur du bouquet que l’on venait de lui offrir et la présenta à ses disciples en souriant. Un seul comprit ce silencieux message, Mahâkâshyapa, qui répondit par un sourire. Alors d’une voix solennelle, le Bouddha déclara : «Je possède la clé du trésor de la compréhension parfaite, qui ouvre le nirvâna. Cette clé, je la lègue à Mahâkâshyapa». Ainsi fut transmis le dhyâna, la pratique de la méditation silencieuse, qui avait permis naguère à Shâkyamuni d’atteindre l’Eveil parfait et définitif et de devenir un Bouddha, mot qui veut simplement dire «l’Eveillé». Le secret du zen n’est rien d’autre que cette fleur qui vient de s’épanouir au soleil.

Bodhidharma en Chine
A la mort du Bouddha, Mahâkâshyapa lui succéda en tant que guide de la communauté. Il fut le premier patriarche du dhyâna. Il eut en Inde vingt-sept successeurs. Mille ans après la mort du Bouddha, le vingt-huitième patriarche, Bodhidharma, se rendit en Chine. Le bouddhisme y avait été introduit plusieurs siècles auparavant. Pourtant, on avait oublié le message essentiel, la méthode d’Eveil enseignée par le Bouddha. C’est ce que vint rappeler aux Chinois Bodhidharma. Puis, il y eut en Chine comme en Inde une longue succession de maîtres éminents qui enseignèrent la même chose, mais chacun à sa façon.

La ...

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