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Sagesses

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Les subtiles révoltes

Cherchez Sagesse en Internet, vous verrez ! Je veux dire : vous ne verrez pas grand chose, car la sagesse souvent impalpable, sous-jacente et précaire, laisse la place au paradigme. Une sagesse… mille sagesses. Mille sagesses… une seule et unique sagesse.

Par Ezechiel Saad



Extrait de la revue : Génération Tao n°7
Nb de pages : 4

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Descriptif

Cherchez Sagesse en Internet, vous verrez ! Je veux dire : vous ne verrez pas grand chose, car la sagesse souvent impalpable, sous-jacente et précaire, laisse la place au paradigme. Une sagesse… mille sagesses. Mille sagesses… une seule et unique sagesse. Pour s’épanouir, les sagesses ont dans le passé thésaurisé la vie des gens anonymes, puis leur savoir a quitté le temps de l’histoire, devenant esquifs des traditions perdues. C’est un savoir qu’on essaie d’imaginer par des traces infimes et des excavations archéologiques laborieuses. La sagesse ancienne est en reconstruction et la pensée moderne en déconstruction. Entre les deux, il existe une sagesse qui perdure en dépit de tout et partout : formes orales et ascèse du silence, arts et rites, techniques, religions et philosophie ; mais aussi folklore, musique, poésie, chant et danse ; car auparavant, tous mettaient la sagesse dans leur savoir-faire, les femmes dans l'élevage et la poterie, les hommes dans la chasse et la forge. La sagesse est l’évidence même. En elle, il y a les mythes, les enseignements spirituels, les œuvres d’art, la vie courante et concourante. Tel le sacré, elle se trouve en tout, depuis la forme la plus rudimentaire à la plus épurée.En fait, c'est à travers les récits des grandes conquêtes que nous sont parvenus des vestiges de ces savoirs, des échos de ce qu’était l'homme à son apogée. Vis-à-vis de la sagesse, l’homme est à lui-même son propre inventeur. Une volonté de recréer l’alliage de sensibilité et de pensée, des paradis perdus, au moment de la vieillesse ceux de l’enfance, en temps de guerre ceux de la paix. Mais elle a subi les assauts des colonisateurs et le dogmatisme des missionnaires. Plus ils s'éloignaient de leurs racines, de leurs propres cycles agraires, mythes et rites, moins ces barbares, ces étrangers et voyageurs aventureux hésitaient à pratiquer la politique de la terre brûlée. Puis, colonisateurs et autochtones, jeunes et vieux, sensés et fous, se sont affrontés sans jamais savoir qui de Dieu ou de l’homme était le coupable de leur malheureuse rencontre. De cette sagesse battue en brèche, ignorée, écrasée, ignorée et corrompue, il nous reste cependant de remarquables fossiles. Mais, en dépit des oppresseurs qui ont presque tout effacé sur leur passage, nos maîtres sont des initiés (1), héritiers et survivants des lignées les plus anciennes.Ces maîtres persistent à parler de la Voie, du Tao, du Do, du Chemin, ...

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