Descriptif
Mantak Chia est né en Thaïlande dans les années 40. Très jeune, il se forme aux pratiques taoïstes auprès de nombreux maîtres de la diaspora chinoise, aussi bien en Thaïlande qu’à Hong Kong. Mais sa rencontre décisive fut Yi Eng, un ermite très âgé qui vivait dans une grotte dans l’arrière-pays de Hong Kong. C’est sur ses conseils qu’il commença à enseigner, d’abord aux Chinois auprès de qui il trouva très peu d’échos, puis aux Occidentaux. Cette même communauté chinoise lui fit alors de vives critiques parce qu’il ouvrait les portes de connaissances jusque-là cachées aux Occidentaux. Emigré aux Etats-Unis dans les années 80, il apprend à donner des stages « à l’occidental ».
Son originalité consiste à être parti de la physiologie corporelle et structurelle pour arriver aux alchimies de l’énergie les plus subtiles. Son enseignement insiste sur cette alchimie où « rien n’est à jeter ». Il a ainsi fait poser une pancarte à l’entrée de son centre, le Tao Garden, inscrivant : « Les détritus sont un trésor ». Ici, tout est recyclé et il nous invite à faire de même à l’intérieur de notre corps et de notre esprit. Car pour lui il est impossible de s’élever si l’on ne prend pas l’être dans sa totalité, avec toutes ses parties mêmes contradictoires.
Mantak Chia a ainsi formé des centaines d’instructeurs de par le monde dans son système qu’il a appelé le Tao Universel. Les premiers instructeurs à venir en France furent Marga Vianu qui venait périodiquement de Suisse donner des stages à la fin des années 80. Mais c’est surtout Juan Li, son disciple le plus proche, qui invité par l’Association « Plein Être » assura une transmission à partir de 91. Il apporta sa vision enrichie et raffinée de ces pratiques internes taoïstes. Son impulsion créa un mouvement de personnes passionnées par ces pratiques et certains allèrent compléter leur formation au Tao Garden en Thaïlande où Mantak Chia était retourné pour créer un Centre de formation taoïste international. Il existe aujourd’hui toute une trame d’instructeurs répartie dans toute la France. Certains instructeurs « senior » ont adapté et enrichi les pratiques par leur propre apport personnel, ce qui montre que le Tao est toujours vivant et s’enrichit sans cesse. Cette vivacité et cette créativité dans les pratiques auraient sans doute plu au vieux Yi Eng. ...