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L’androgynie des femmes

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Des opposés qui nous enrichissent

Vivre pleinement à la fois ses côtés féminins et masculins est le défi que nous avons à relever tant sur le plan social qu’individuel !

Par Marie-Agnès Chauvin



Extrait de la revue : Génération Tao n°65
Nb de pages : 2

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Descriptif

C’est quoi l’androgynie ? Etre androgyne, c’est avoir en même temps des caractéristiques féminines et masculines. Il s’agit évidemment de caractéristiques comportementales et non sexuelles. Posséder à la fois des organes génitaux masculins et féminins relève de l’hermaphrodisme. Les humains ne sont naturellement pas hermaphrodites. « Dame nature » dote certains d’entre nous de cette exception qui entraîne un certain nombre de problèmes d’adaptation.

Deux polarités : féminin et masculin
Les femmes (et les hommes évidemment) ont un capital psychique composé du principe féminin et du principe masculin. Notre esprit (notre âme) est double. Elle est composée d’opposés qui nous enrichissent. Nous ne sommes pas familiers avec cette bi-compétence. La culture et l’organisation sociétale font tout leur possible pour nous limiter à une seule voie, un rôle basé sur notre différenciation sexuelle. Sans entrer dans les débats, voire les querelles actuelles, il est intéressant de remarquer que l’on fait encore correspondre aux genres des attitudes spécifiques à chaque sexe. Les différences de comportement entre les hommes et les femmes auraient pour seule origine un déterminisme biologique lié au système hormonal des deux espèces de bipèdes susnommés. Or, le biologique ne fonde pas les comportements. Les rôles sociaux sont transmis par la culture. Le psychisme est un espace qui se construit : l’androgynie y est possible.

Une coexistence pourtant difficile
Comment s’est forgée l’unilatéralité psychique ? Sur le plan social et culturel tout d’abord : la grande déesse primordiale des civilisations très anciennes avait vraisemblablement imposé la suprématie du principe féminin. Son temps a été marqué par la puissance de la Nature qui génère la vie et la reprend sans prévenir. Les civilisations qui ont suivi ont voulu mettre de l’ordre dans ces « débordements potentiels », ce qui n’était pas forcément une mauvaise idée ! Elles en ont profité, hélas, pour tout casser et remplacer la grande déesse par le dieu mâle unique. Les trois grandes religions monothéistes qui se sont imposées, ont remplacé le principe féminin par le principe masculin. Dans toutes les cultures, le principe masculin domine, le principe féminin est second. Les sociétés reproduisent naturellement le modèle. Pour assurer une continuité de « services » dans un collectif, il vaut mieux refaire ce qui existe plutôt que de générer des turbulences par le changement. La transmission est inscrite partout et véhiculée par tout le monde. Tous les humains en sont imprégnés malgré eux.
L’histoire de l’humanité rend plus compte de séparation que de ...

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