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Le Kalarippayat

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Art de combat, art de Guérison

Une des plus anciennes pratiques martiales, un chemin vers une connaissance profonde du corps humain qui met en harmonie l’âme guerrière et la main qui guérit.

Par Cécile Gordon



Extrait de la revue : Génération Tao n°12
Extrait du dossier : Le Tao d’ailleurs
Nb de pages : 5

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Descriptif

“Si j’ai les moyens de tuer, je dois être capable de redonner la vie”
(Maître Govidan Kutti Nair)

Un art sacré
Témoignage encore vivant du code de vie et d’honneur des Nayar (caste des guerriers), le kalarippayat est considéré comme l’un des arts martiaux les plus anciens. Ses origines dateraient de la fondation de l’Etat du Kérala (bande de terre prise entre la mer et la montagne au sud-ouest de l’Inde). Le sage Parashivrama, l’un des avatars de Vishnou, créateur de la terre du Kérala, mais aussi protecteur et conservateur qui veille à l’évolution du monde, enseigna cet art à 21 gurus afin de maintenir l’ordre et d’ouvrir l’homme à la voie spirituelle. Entre le 12ème et le 13ème siècle, le kalarippayat prit la forme encore pratiquée de nos jours sous la direction d’un gurukkal, incarnation vivante de la tradition. Le mot Kalari signifie“espace creusé dans la terre”, et Payat, “art de combat”. Construit selon des codes prescrits dans les textes anciens (mesures, circulation de l’air...), le kalari était aussi sacré qu’un lieu de prières, le maître de Kalari en étant le chef incontesté. Avant l’occupation anglaise qui interdisit la pratique du kalarippayat, le pouvoir du gurukkal sur les élèves était égal, sinon supérieur, à celui des parents. Chaque village possédait son kalari où tous les enfants (7 ou 8 ans représentant l’âge idéal pour y entrer), adolescents et hommes, venaient s’entraîner. Les fillettes pratiquaient jusqu’à l’âge de la puberté et pouvaient ensuite choisir de continuer ou non leur entraînement. Le jeune garçon, confié au maître, quittait le kalari après être devenu aussi parfait guerrier qu’accompli dans son éducation. De nos jours, le kalari est destiné uniquement à l’enseignement du kalarippayat et aux techniques médicales qui y sont associées. Le kalarippayat est l’accomplissement des énergies animales par le corps humain. Dans ses mouvements se manifestent la souplesse du félin, la puissance de l’éléphant ou la redoutable agilité du serpent.Les trois étapes de l’apprentissage
1)Maîtrise physique et spirituelle
Les jeunes gens admis dans le kalari devaient commencer leur apprentissage par une série de massages qui durait 15 jours ; ensuite l’élève abordait l’entraînement physique proprement dit : exercices de contrôle du corps évoluant du simple lancer de jambe aux plus complexes rotations et torsions (jambes, buste, bassin…). Les positions et mouvements, inspirés de la gestuelle animale (cheval, lion, poisson…), permettaient aux pratiquants de passer par divers ...

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