Le sommeil du juste

Le sommeil est réellement indispensable à la vie et à la santé physique et psychique. Entre ceux qui dorment trop (hypersomniaques), ceux qui ne dorment pas assez (insomniaques) et tous ceux qui dorment mal (cauchemars, apnée du dormeur, mauvaise récupération, sommeil intermittent) il existe un vaste réservoir de multiples pathologies qui remplissent les pharmacies, les hôpitaux et les cimetières. Pour ne citer qu’un simple exemple, l’endormissement au volant par fatigue, donc manque de sommeil, est l’une des causes principales des accidents de la route. Dans ce cas, la consommation d’alcool et la vitesse ne sont que des facteurs secondaires aggravants.

Le marché des somnifères
Ces fatigues chroniques, dues à un manque de sommeil ou au manque de qualité du sommeil, incitent à une consommation toujours plus forte de médicaments qui, eux-mêmes, finissent par provoquer une accoutumance qui altére plus encore le sommeil naturel et appelle l’usage d’autres médicaments destinés à provoquer un sommeil artificiel. Dans nos sociétés dominées par l’angoisse et le stress, cela représente un fabuleux marché. Dans une certaine mesure, la pratique, bien conçue d’un art martial ou d’une méthode énergétique peut parvenir à régulariser et à stabiliser cette fonction essentielle qu’est le sommeil mais il convient souvent, malgré tout, de préciser quelques règles essentielles qui n’ont jamais été démenties.

Bien dormir, le temps qu’il faut !
Quantité et qualité du sommeil sont indispensables à une bonne récupération physique, physiologique, énergétique et psychique. Le sommeil demeure le meilleur et le plus naturel des traitements contre la fatigue. Il s’agit là d’une simple vérité qui peut faire sourire mais qui n’en est pas moins essentielle. A cause de multiples sollicitations (télévision, sorties tardives, mode de vie ne tenant plus aucun compte des circonstances extérieures) nombreux sont nos contemporains qui se couchent trop tard et qui se lèvent trop tôt. Ceci est particulièrement vrai pour les enfants qui prennent très tôt de mauvaises habitudes. On prétend que cette quantité de sommeil nécessaire varie suivant les individus mais bien malin serait celui qui pourrait préciser pour chacun d’entre nous quelle serait cette fameuse quantité optimale et minimale. En fait, sur du long terme, cette quantité de sommeil ne devrait pas descendre, si on excepte quelques cas pathologiques, en dessous de six heures journalières, et approcher normalement les sept ou huit heures. Et encore s’agit-il dans ce cas d’un sommeil de bonne qualité. Ce qui laisse entendre que l’on ...