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Maître Zhang Dongwu

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20ème héritier de la famille Chen

Tous nos amis lecteurs qui ont assisté au dernier festival des arts martiaux de Bercy ont pu y admirer le jeune maître chinois de Taï Ji, ZHANG Dongwu champion de Chine de Tui Shou ( technique de la main collante).

Par Pierre Lagorce , Zhang Dongwu



Extrait de la revue : Génération Tao n°6
Nb de pages : 3

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Descriptif

L’excellente qualité de son enseignement m’avait précédemment conquis lors des stages donnés à Paris. Par la suite, j’ai eu le plaisir de le retrouver l’été passé en Chine au centre international de Taï Ji Quan de style Chen à Chenjiagou où il forme à l’heure actuellement les meilleurs compétiteurs chinois. Lors d’un entretien que je vous présente ici, il m’a raconté sa passion pour le Wushu, son parcours, les relations entre maître et disciple et son regard sur la diffusion de son art.

GTao : Maître ZHANG, de quelle province êtes-vous originaire ?
Z. D. : Je suis né dans le centre de la Chine, plus exactement à CHENJIAGOU dans la province du HENAN, berceau du Taï Ji Quan, puisque c’est précisément là qu’il fut créé par la famille CHEN. C’est une grande chance pour moi d’être né à cet endroit.

GTao : Comment êtes-vous venu aux arts martiaux ?
Z. D. : J’ai commencé à pratiquer à l’âge de 10 ans et de façon tout à fait secrète. Comme beaucoup de jeunes chinois, j’étais passionné par les films historiques où sont décrits les hauts faits des héros de l’ancien temps. Le film « Le temple de Shaolin » a agi sur moi comme un détonateur. J’ai alors décidé de consacrer ma vie au wushu, mais mon père s’est opposé à ce projet car j’étais le seul fils de la famille et il craignait qu’il ne m’arrive un accident. La suite est comme un roman. Après avoir réfléchi, je décidai de braver l’interdiction paternelle. Un vieux cousin pratiquant le Taï ji accepta de m’apprendre son art. Et tous les soirs, profitant du sommeil de mes parents, je sautais de ma fenêtre dans un arbre tout proche et descendais de branche en branche pour me rendre à mon cours. Imaginez l’état de peur et d’excitation dans lequel je me trouvais la première fois. C’était à la fois terrible et délicieux. Je me rappelle de cet instant chaque fois que j’ai quelque chose de difficile à entreprendre dans ma vie. Je me suis entraîné avec acharnement et lorsque ma pratique a été suffisamment avancée, mon cousin a défendu ma cause auprès de mes parents et lorsqu’ils ont vu les résultats que j’avais obtenus, ils ont décidé de me soutenir.

GTao : Je suppose que vous alliez à l’école. Comment se sont passées ces journées à partir de cet instant ...

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