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Une aventurière extrême du tao

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Maryline Chanaud nous entraîne à travers son parcours dans sa quête du lien qu’elle a redécouvert avec le Taï Ji...

Par Delphine Lhuillier , Maryline Chanaud



Extrait de la revue : Génération Tao n°9
Extrait du dossier : Femmes du Tao
Nb de pages : 4

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Descriptif

GTao : Maryline Chanaud, quelles sont vos origines ?
Maryline Chanaud : J’ai vécu mon enfance dans un petit village paisible à la limite de l’Isère, du Rhône et de la Drôme. J’ai parcouru la région à vélo jusqu’en 1975, date à laquelle j’ai quitté définitivement ma famille pour rejoindre Grenoble et vivre ma vie comme je l’entendais. Grâce au bénéfice d’un héritage, j’ai pu arrêter mes études et profiter de la vie en m’amusant. A l’âge de 17 ans, je suis arrivée à Paris après avoir dépensé mon héritage jusqu’au dernier centime. Ce fut le temps de s’adonner à toutes sortes d’expériences... Mais à 18 ans, j’ai voulu changer de vie et je suis partie en Afghanistan après avoir traversé l’Italie, la Turquie et l’Iran toute empreinte de violence. Là j’ai trouvé le repos chez un peuple de guerriers et de musiciens.
La spiritualité soufie m’inspirait. A la fin de l’hiver, je suis doucement revenue en France.

GTao : Le voyage était guidé par une motivation particulière ?
M. C : J’ai toujours ressenti une vive émotion à chaque fois que je suis partie.

GTao : Ce n’était jamais une fuite ?
M.C : Je n’ai pas peur de fuir. Pour moi, fuir c’est se sauver. Je fuyais la drogue. A mon retour, je n’ai pas très bien été accueillie par mes amis. J’ai préféré quitter la société pour vivre dans les montagnes. Après maintes péripéties, des rencontres et des errances, de longues marches nocturnes dirigées par les étoiles, j’ai fait la connaissance de lamas tibétains retirés dans un endroit très reculé de l’Ardèche qui avaient fui l’oppression chinoise dans les années 60. J’y suis restée plusieurs mois et là j’ai vraiment su qu’il fallait commencer à m’occuper de mon corps. J’étais trop spirituelle et pas faite pour vivre en ermite dans les montagnes. Je devais penser à me réadapter à la société en passant par un travail sur le corps. Parler avec son corps

GTao : Cette rencontre avec les tibétains a provoqué cette prise de conscience de la nécessité d’un enracinement ?
M.C : Toute mon initiation a commencé à ce moment-là. J’avais toujours été passionnée par la lévitation et la dématérialisation et eux m’ont fait comprendre que ce n’était pas un but en soi. Je suis donc retournée à Paris dans un état d’esprit solitaire et mystique, et j’y ai commencé ...

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