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Wutao assis

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« L’assise va réveiller des sensations que nous avions oubliées. »

La pratique assise en Wutao* est essentielle. Les créateurs de la discipline nous expliquent pourquoi…

Par Pol Charoy , Imanou Risselard, Sandrine Toutard



Extrait de la revue : Génération Tao n°50
Nb de pages : 4

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Descriptif

La pratique assise fait partie de l’élaboration pédagogique globale du Wutao, et correspond à une étape spécifique du parcours de leurs fondateurs. Pour vous, Génération Tao a posé quelques questions à Pol Charoy et Imanou Risselard…

GTao : Le Wutao peut s’étudier et se pratiquer debout, au sol, ou bien encore assis : comment expliquez-vous cette recherche de supports multiples ?
Imanou Risselard : Il existe à la source du Wutao l’envie d’explorer toutes nos possibilités. Or, une fois que nous avons exploré toute une série de mouvements dans la station debout, nous avons naturellement cherché à explorer la station allongée, puis assise. En regardant comment nous passions de l’une à l’autre, c’est-à-dire, en étudiant les transitions.
Pol Charoy : Dans cette « involution régressive », nous avons refait le processus d’apprentissage de tout être humain. Nous naissons allongés. Puis le bébé essaie de se déplacer, mais il recule puisqu’il n’a pas les appuis des pieds pour se propulser en avant. Puis il peut commencer à se déplacer, en rampant, puis à quatre pattes, avant de se redresser et d’explorer la position verticale. Dans l’élaboration du Wutao, nous avons parcouru le chemin inverse : nous sommes partis de la station debout, en travaillant des postures étirées et enracinées, pour lesquelles nous parlons d’assise. Et nous avons réellement posé cette assise sur un tabouret, pour isoler les jambes, et travailler uniquement la colonne vertébrale.

GTao : Comment cette idée vous est-elle venue ?
P. C. : Ce fut une révélation, après avoir travaillé auprès d’handicapés moteur. Nous avons pu constater qu’il existait trois repères de stabilité : au sol, assis, debout, pour construire les transitions d’une station à une autre.
I. R. : L’assise permet de sentir un réel enracinement. Nous pouvons en effet à partir du Dan Tian trouver une mobilité qui soit en adéquation avec la justesse des appuis. Le coccyx-sacrum se relâche et ne peut plus basculer comme à son habitude. Le poids du plancher pelvien nous « révèle » son existence.
P. C. : La première verticalité de l’humain, c’est l’assise. C’est-à-dire que le bébé quand il commence à se redresser, se redresse assis sur ses fesses. Et c’est ce qui lui permet de sentir sa verticalité, le poids et les mouvements de son bassin. Il fait l’expérience qu’en allant trop loin dans certains mouvements, il perd l’équilibre. Et c’est une étape d’apprentissage ...

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