Bougez Shiva, Vishnou et Brahma !

YOGA
Origines : ses racines plongent dans le passé lointain de la civilisation indo-européenne. L'un des traités les plus anciens sur le yoga (les Yoga Sutras de Patanjali) est daté d'environ 500 ans av. JC.
Styles : il n’existe pas un, mais des systèmes de yoga, qui ne sont pas tous des arts corporels, comme le yoga des mantras par exemple. On peut citer le hatha yoga, raja yoga, kundalini yoga, ou ashtanga yoga (yoga dynamique) qui fait fureur en ce moment aux Etats-Unis.
Spécificités : pratique de postures plus que d’enchaînement de mouvements, la recherche du samadhi, un « état de conscience super joyeux », est au cœur de tout le cheminement.
Vertus : le « bouger sacré »
Conseils : cultivez le lien entre chaque posture pour préserver la continuité du mouvement et la circulation d’énergie.

PENCAK SILAT
Origines : celles-ci restent encore assez floues, mais certains situent son émergence sur l’île de Sumatra pour se diffuser ensuite vers la Malaisie et Java.
Spécificités : pencak signifie le travail et la discipline préliminaires nécessaires au silat, le combat. Cette étape est censée préparer le pesilat à être investi de nouveaux pouvoirs. Une pratique à la frontière de la voie martiale et de l’ésotérisme chamanique, proche du culte des ancêtres. Elle intègre notamment des pratiques mystiques comme le tenaga dalam ou kebatinan.
Vertus : met en relation le pratiquant avec le monde des esprits et des éléments.
Conseils : outre l’efficacité indéniable de cet art martial, sachez son lien spirituel avec les puissances chamaniques.

KALARIPPAYAT
Origines : le kalarippayat peut être considéré comme l’un des aïeuls des arts martiaux… Né au Kérala, un petit Etat du sud-ouest de l’Inde, l’histoire raconte comment le seigneur Parasurama, avatar de Vishnou, créa le Kérala. L’océan se retira au contact de sa hache qu’il jeta dans les flots. Parasurama, ayant réuni les qualités de guerrier et de sage, fut donc le premier gurukkal (maître). Il choisit 21 disciples et leur enseigna la discipline pour protéger le Kérala, maintenir l’ordre et ouvrir l’homme à la voie spirituelle.
Spécificités : le kalarippayat demeure encore aujourd’hui très fidèle à ses racines, l’entraînement s’effectuant encore aujourd’hui sur terre battue. A la différence des arts asiatiques, l’apprentissage de la pratique commence par les techniques d’armes avant les techniques de mains.
Vertus : insuffle un esprit religieux à la pratique, notamment par ...