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L’art du Kalari

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La Chine fait naître de grandes passions mais l’Inde fascine par son mystère. Moins pratiqué et moins popularisé que les arts martiaux chinois ou japonais, le kalarippayat les a peut-être pourtant tous influencés. Un pratiquant et instructeur anglais, Pau

Par Whitrod Paul



Extrait de la revue : Génération Tao n°16
Nb de pages : 4

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Descriptif

Le kalarippayat pourrait être le père de tous les arts martiaux. Il semblerait en effet que le moine bouddhiste Bodhidharma étudia cet art et transmit son enseignement dans le Sud-Est de l'Asie, puis en Chine, au monastère de Soong Shan. De nombreux moines voyageurs, des marchands, et spécialement les Ksatriyas - la caste des guerriers - contribuèrent sans doute à propager son enseignement depuis les techniques martiales, la guérison des lésions, jusqu'à l'adresse de coups sur les points de compression, ou points vitaux : les “marma”. Les techniques et les méthodes d'entraînement du kalarippayat se rapprochent d'autres arts martiaux comme le Silat, en Indonésie et en Malaisie, ou le Kung Fu.

Des origines légendaires
Les origines du kalarippayat remontent à plusieurs milliers d'années. Les maîtres du kalari l’attribuent à Parasurama, incarnation du dieu suprême, créateur du Kerala, qui institua cent huit kalaris dans toute la région. Cette légende sur l'origine des institutions qui fut propagée par Keralolpathi reste encore dans les mémoires. Certains maîtres croient en effet que le kalari serait issu de la foudre de Shiva qui détruisit dans sa colère Dakshayaga. Il aurait alors initié Parasurama qui transmit cet art à ses vingt et un disciples dans le Kerala. Ce n’est que dans une version plus tardive qu’apparaît le célèbre Bodhidharma, qui voyagea au Kerala depuis Madras. Il fut reconnu comme le maître du kalarippayat. Il aurait ainsi enseigné aussi bien la forme du nord que celle du sud. Puis, de Madras, il serait parti pour l'Indonésie, la Malaisie, au sud de la Chine, puis dans les montagnes du Soong Shan, au temple de Shaolin. C’est là qu'il fut connu plus tard, il y a cinq mille ans, sous le nom de Da Mo. En fait, l’émergence du kalarippayat est le fruit d’un long processus qui est le résultat d'une synthèse entre la culture physique indigène et le système martial, diffusé à travers les institutions Brahmaniques, les “Salais”. Le mot kalari apparaît pour la première fois il y a cinq mille ans écrit en Sanscrit. On le retrouvera plus tard dans la langue Tamoul.

Le Kalari
Il existe plusieurs types de kalari. Les traditions populaires et la littérature en fournissent une longue liste. Les Ballades du Malabar Nord, une collection de chansons héroïques, y font allusion : le Patanilam est un simple terrain consacré à la guerre et au duel ; le Kalari Totu est un ...

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