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Coccyx, sacrum & lâcher-prise

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Le placement du bassin dans la pratique des arts internes chinois est souvent sujet à polémiques. Cela met en relief l’importance de l’adaptation des règles à la morphologie de chacun. Cette réflexion, est l’un des enseignements de base de la pratique du

Par Imanou Risselard , Pol Charoy



Extrait de la revue : Génération Tao n°24
Nb de pages : 3

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Descriptif

Se mouvoir à partir du premier Dan Tian, c’est investir notre bassin, partie tabou de notre anatomie, et souvent extraite de sa globalité. Et pour cause ! Ce Dan Tian est le siège, de la sexualité, mais également de l’énergie originelle des reins imprégnée de nos peurs, des peurs archétypales issues de nos ancêtres, celles-ci pouvant aller jusqu’à la peur de la mort, et de nos frustrations. Le placement de bassin dans notre pratique est donc chargé de sens. Il peut nous façonner dans une posture, nous verrouiller dans un refoulement, et renforcer nos cuirasses, physique et émotionnelle. Pour, qu’au contraire, cet ajustement nous libère, il est nécessaire d’être attentif à quelques points.

Les différences morphologiques de cambrure
A travers les arts que nous pratiquons, notre référence est celle d’un corps asiatique. Et nous cherchons donc à placer notre bassin par imitation et non par sensation. Or nous ne sommes pas tous identiques, et dieu merci ! notre anatomie se compose du bouquet de nos différences. Pour connaître la morphologie qui caractérise chacun d’entre nous, il suffit d’observer :
• Le profil de la silhouette d’un Asiatique du Nord (Chine, Japon) apparaît relativement plat, avec peu de relief.
• Le tour de taille du type européen s’élargit un peu plus par rapport à l’Asiatique, • sans pour autant prendre tout l’arrondi de la cambrure africaine. Observez ainsi discrètement les pieds des femmes africaines, elles vous donneront toujours l’impression de porter des chaussures trop grandes pour elles. Il n’en est rien ! Cette impression est tout naturellement liée au cambré-bombé du talon qui laisse le tendon d’achille et la cheville flotter dans la chaussure. Toutes ces petites différences sont en réalité grandement importantes, car dans notre pratique, nous faisons trop souvent l’erreur inconsciente de nous placer pour ressembler au mieux au modèle asiatique.

La bascule du bassin
Un exemple, du fait de la différence de cambrure dont nous venons de parler, il suffit à un maître asiatique de plier légèrement les genoux pour présenter l’aspect d’un dos plat et droit. Les pratiquants, pour lui ressembler, corrigent alors leur nature morphologique par une action volontaire des grands muscles fessiers. Ceux-ci entraînent une bascule du bassin qui efface la courbure lombaire. Or, et ceci est fondamental, faire participer les muscles volontaires empêche l’accomplissement du mouvement interne*. En effet, c’est par le centre de notre colonne que le corps doit s’animer, et ...

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