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La fin du deuxième millénaire aura marqué un tournant dans la manière occidentale d’appréhender le monde : la rationalité. Et il aura été difficile pour une notion aussi "surnaturelle" que l’énergie de ne pas être expliquée, ou mesurée — comme il aura été impossible pour l’"inconscient" de rester dans l’ombre plus longtemps —. Aussi, les scientifiques, et particulièrement les physiciens, se seront inspirés directement du phénomène pour l’étudier, ou auront simplement constaté son existence, presque accidentellement. En parallèle, la psychanalyse soulèvera l’importance des blocages et décharges énergétiques sous la plume même de Freud avec les termes d’"énergie libre" et d’"énergie liée". Plus tard, un héritier de la psychanalyse, Wilhelm Reich, chercheur par nature, fera une découverte encore controversée aujourd’hui : l’orgone. Une certitude : cet élan scientifique aura permis l’essor d’une génération qui explore de nouvelles perspectives, affine d’autres ressentis, et ose l’émergence de nouvelles notions. Citons la bioénergie d’Alexandre Lowen et John C. Pierrakos, le M.R.P des ostéopathes, ou le "rythme sensoriel" de Danis Bois.