Descriptif
En un mot comme en cent, mieux vaut ne pas terminer un cours d’externe (karaté, kung-fu wushu, taekwondo, etc.) sur un combat libre ou un cours d’interne (tai ji quan, gi gong, méditation) sur une posture (embrasser l’arbre) ou un enchaînement en solo. Cela peut sembler contradictoire, mais il est préférable qu’un cours d’externe se termine par une méditation de quelques minutes (suivant le combat libre !) et le cours d’interne par une application tranquille avec partenaire ou un exercice un peu dynamique.
Attention à la douche !
Dans les deux cas, il est important d’éviter de se précipiter immédiatement sous la douche, ce qui provoque un "choc énergétique", favorable d’une part à l’insomnie ou à la difficulté de s’endormir, et d’autre part aux rhumatismes articulaires. Mieux vaut donc attendre, et ce n’est pas toujours facile, une dizaine de minutes entre la fin du cours et cette douche et surtout, de bien se sécher avant de sortir.
Les vertus de la marche
Il est également important de marcher un peu afin de faciliter le retour à une circulation normale de l’énergie, même et surtout, si la voiture est garée devant le club ou le Dojo, il convient alors de faire le tour du pâté de maison ou au moins quelques dizaines de mètres à pied.
Alerte au froid !
En ce qui concerne un éventuel repas, celui-ci ne devrait être pris qu’au minimum une demi-heure après la fin du cours. Evitez les boissons trop froides et les jus de fruits qui perturbent en profondeur le métabolisme et l’énergie par excès de froid-humide-sucré et préférez des boissons chaudes ou tièdes naturellement sucrées (miel, fructose). Un proverbe bien senti affirme que les fruits sont d’or le matin, d’argent le midi et de plomb le soir, que dire alors de l’équivalent d’un bon kilo d’agrumes glacés et artificiellement sucrés ingéré en une seule fois ?
Evitons les traumatismes !
Précisons encore que lorsque nos amis orientaux préconisent les frappes sur sac ou Pao, sur paillasson de frappe (makiwara), les endurcissements avec partenaire ou sur mannequin, les chutes très dynamiques et les chocs d’encaissement, ils prescrivent généralement divers onguents, potions et autres prescriptions magistrales et autres massages particuliers permettant de restreindre les inconvénients de ces pratiques. Le corps n’étant pas fait pour prendre des coups ni pour en donner, ce type de pratique doit donc nécessairement s’accompagner d’un suivi, ...