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Le Qi Gong connaît aujourd’hui une nouvelle étape dans son développement. La discipline est devenue plus courante et le terme plus largement répandu, mais qu’en est-il de son utilisation et de ses applications ? Qi Gong de santé, thérapeutique ou médical ? Vous verrez qu’il n’est pas facile de le préciser. Et le peut-on vraiment ? Nous aimons bien en France définir exactement les termes et leur utilisation, et que chaque chose soit fixée. Mais le risque est de réduire tout ce que la pratique contient de trésors. A l’inverse, le risque serait d’entretenir une confusion. Le Qi Gong s’inscrit non seulement dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, mais il est également une partie incontournable de sa culture, liée au Taoïsme, au Bouddhisme,
au Confucianisme. Sous la dynastie des Tang au huitième siècle, l’on était poète, taoïste, médecin, et tout était lié dans une conception globale de la vie et de ses expressions. Le Qi Gong, tout comme la médecine chinoise, en étant respectueux des systèmes qui composent la nature et de leur équilibre harmonieux, s’apparente davantage à un art de prévention qui préserve la santé, qu’à une stricte technique médicale. Essayons cependant, grâce à la place qui nous est ici donnée par l’équipe de Génération Tao, de repenser ces différents termes, expressions de la même origine millénaire, dans le contexte actuel où l’on différencie ce qui concerne la médecine de ce qui se rapporte à l’entretien de la vie.
Ke Wen